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Prenons le temps d'aller au Brésil...
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16 décembre 2014

Belem - Manaus par le fleuve Amazone

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P1160668Pour parcourir les 1300 kilomètres qui séparent Belem à Manaus, nous avons préféré une nouvelle fois le bateau à l’avion. Une à deux embarcations fluviales par jour fait le lien entre la côte-est du Brésil et la capitale de l’Amazonie. Cette dernière est totalement coupée du reste du pays malgré les 2 millions d’habitants qui y vivent. Matières premières et vivres y sont acheminés principalement par bateau. De nombreuses personnes profitent donc du voyage entre les deux villes. Equipés d’un hamac, chacun s’installe anarchiquement sur le pont. 6 jours et 6 nuits vont ainsi être partagés entre les passagers. Quand on aime prendre le temps, leitmotiv de notre périple, il est agréable de contempler du fond de notre lit d’appoint les paysages de l’Amazonie qui défilent sous nos yeux. Parfois nous observons des dauphins, les roses et les gris, parfois nous croisons la route de grands remorqueurs de troncs d’arbres. La déforestation aurait-elle lieu au su et au vu de tout le monde ? La forêt ne parait pas aussi dense qu’on l’imagine, sur les rives, on aperçoit beaucoup d’élevages de buffles et quelques maisons sur pilotis… Certains locaux s’invitent à bord, s’accrochant avec leur barque pour nous vendre quelques encas (crevettes, pâtisseries ou beignets). La rumeur dit que l’Amazone est aussi peuplée de pirates qui peuvent prendre d’assaut ces embarcations pour y dépouiller les passagers, parait-il même que parfois la police doit escorter le convoi… mais rien de tel  le long de notre traversée !  L’ambiance est détendue, populaire et bruyante. On joue aux cartes sur la terrasse du bar du pont supérieur, ou de la musique bon marché se précipite à l’extérieur d’enceintes criardes au volume maximum. A l’opposé, la cuisine nous accueille au raz de l’eau, on s’installe sur une grande table en bois avec dans notre dos, le moteur : on n’y traine que pour avaler une soupe.  Etre bercés au rythme des flots de l’Amazone, sentir cette moiteur chaude typique de la région, tendre la main vers l’extérieur pour mesurer la force d’une pluie tropicale, c’est ce que aucune compagnie aérienne n’aurait pu nous offrir pour appréhender cette région légendaire qu’est l’Amazonie.

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